Partir un Jour : Un court métrage prometteur avant l’ouverture de Cannes
Partir un Jour : Un court métrage prometteur avant l’ouverture de Cannes
Yanis
-
15 mai 2025
Ce mardi, Amélie Bonnin faisait l’ouverture de l’édition 2025 du festival de Cannes avec son premier long métrage Partir un jour. Quatre ans auparavant sortait son premier court métrage du même nom. Bastien Bouillon dans le rôle de Julien, un écrivain partit vivre à Paris, revient dans sa ville natale de la campagne de Cherbourg pour le déménagement de ses parents. Il retombe par hasard sur son amie d’enfance Caroline, interprétée par Juliette Armanet, alors enceinte et travaillant au supermarché du coin. Les deux protagonistes se donnent rendez-vous pour une soirée et replongent dans leur souvenir d'antan. Ils s’avouent leurs sentiments réciproques de l’époque et s'adonnent le temps du chanson à leur histoire hypothétique. Vite rattrapé par la réalité, Julien et Caroline reprennent dès le lendemain leur train de vie respectif et se quittent bons amis.
Ce mardi, Amélie Bonnin faisait l’ouverture de l’édition 2025 du festival de Cannes avec son premier long métrage Partir un jour. Quatre ans auparavant sortait son premier court métrage du même nom. Bastien Bouillon dans le rôle de Julien, un écrivain partit vivre à Paris, revient dans sa ville natale de la campagne de Cherbourg pour le déménagement de ses parents. Il retombe par hasard sur son amie d’enfance Caroline, interprétée par Juliette Armanet, alors enceinte et travaillant au supermarché du coin. Les deux protagonistes se donnent rendez-vous pour une soirée et replongent dans leur souvenir d'antan. Ils s’avouent leurs sentiments réciproques de l’époque et s'adonnent le temps du chanson à leur histoire hypothétique. Vite rattrapé par la réalité, Julien et Caroline reprennent dès le lendemain leur train de vie respectif et se quittent bons amis.
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En 25 minutes, la réalisatrice ne parvient pas vraiment à exploiter l’intégralité de ses idées. Le court se perd entre humour, musique et romance : en si peu de temps ces trois aspects ne sont que survolés. L’idée de cette révélation choquante pour les deux personnages est bonne mais la scène maîtresse de son œuvre est expédiée bien trop rapidement et on ne croit pas à leur frustration. Le manque d’expérience flagrant de l’actrice principale dessert le court métrage au vu de l’importance de la relation pour l’intrigue. Ce premier projet nous parvient comme incomplet mais avec une impression d’un gros potentiel.
En 25 minutes, la réalisatrice ne parvient pas vraiment à exploiter l’intégralité de ses idées. Le court se perd entre humour, musique et romance : en si peu de temps ces trois aspects ne sont que survolés. L’idée de cette révélation choquante pour les deux personnages est bonne mais la scène maîtresse de son œuvre est expédiée bien trop rapidement et on ne croit pas à leur frustration. Le manque d’expérience flagrant de l’actrice principale dessert le court métrage au vu de l’importance de la relation pour l’intrigue. Ce premier projet nous parvient comme incomplet mais avec une impression d’un gros potentiel.
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Quatre ans plus tard, la réalisatrice revient donc avec une proposition bien plus sérieuse. En adaptant légèrement son scénario tout en gardant la trame narrative du film, elle passe du court au long-métrage, format qui lui convient bien mieux et lui permet d’amener ses personnages là où elle le souhaite dans une temporalité plus cohérente. Ce format lui permet également d’aborder plus en profondeur les côtés humoristiques et musicaux du film tout en laissant une place importante à l’intrigue principale. Grâce notamment à un duo d’acteur métamorphosé (Juliette Armanet devenu Cécile plus assuré et Bastien Bouillon devenu Raphaël dans un rôle qui lui convient beaucoup plus), le triangle amoureux; illustré par des scènes musicales et humoristiques fortes qui nourrissent la complicité des deux anciens amis, gagne en crédibilité à nos yeux. L’apparition à l’écran des conjoints respectifs de Cécile et Raphaël, mais également le développement des parents de Cécile rend compte de leur situation compliquée et ancre le film dans son contexte. Le film est abordé avec plus de justesse et de maturité, à la fois dans le jeu mais également du point de vue scénaristique.
Un premier court métrage (à voir ici) qui mérite le coup d'œil mais surtout un très bon long qui marque un retour gagnant pour la première fois d'Amélie Bonnin au festival de Cannes (Actuellement disponible au cinéma).
Quatre ans plus tard, la réalisatrice revient donc avec une proposition bien plus sérieuse. En adaptant légèrement son scénario tout en gardant la trame narrative du film, elle passe du court au long-métrage, format qui lui convient bien mieux et lui permet d’amener ses personnages là où elle le souhaite dans une temporalité plus cohérente. Ce format lui permet également d’aborder plus en profondeur les côtés humoristiques et musicaux du film tout en laissant une place importante à l’intrigue principale. Grâce notamment à un duo d’acteur métamorphosé (Juliette Armanet devenu Cécile plus assuré et Bastien Bouillon devenu Raphaël dans un rôle qui lui convient beaucoup plus), le triangle amoureux; illustré par des scènes musicales et humoristiques fortes qui nourrissent la complicité des deux anciens amis, gagne en crédibilité à nos yeux. L’apparition à l’écran des conjoints respectifs de Cécile et Raphaël, mais également le développement des parents de Cécile rend compte de leur situation compliquée et ancre le film dans son contexte. Le film est abordé avec plus de justesse et de maturité, à la fois dans le jeu mais également du point de vue scénaristique.
Un premier court métrage (à voir ici) qui mérite le coup d'œil mais surtout un très bon long qui marque un retour gagnant pour la première fois d'Amélie Bonnin au festival de Cannes (Actuellement disponible au cinéma).
Yanis
Écrit le
15 mai 2025
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