Le cinéma queer : un cinéma engagé et politique
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Chloé
-
5 juin 2025
En ce mois des fiertés, France TV nous offre une sélection de films LGBTQIA+ tels que But I’m a cheerleader, Close, Le secret de Brokeback Mountain, Carol et bien d’autres. Ces films engagés, qui racontent le parcours de personnages queers, sont essentiels pour mettre en lumière des personnes longtemps ostracisées du cinéma.
J’ai choisi de me pencher sur ces 4 films car ils abordent tous l’homosexualité de différentes façons, à des époques toutes différentes.
But I’m a cheerleader (1999) réalisé par Jamie Babbit dépeint l’histoire de Megan, forcée par ses parents d’aller en camp de conversion pour “redevenir hétérosexuelle” car ils la soupçonnent d’être lesbienne. Sorti en 1999, c’est un véritable acte politique de montrer l’homophobie aux Etats Unis puisque encore aujourd'hui, les thérapies de conversion sont encore légales dans les états les plus conservateurs !! Malgré un sujet très dur, le film est très drôle et très touchant, nous rappelant que ces prétendues thérapies ne sont que pure torture homophobe.
En ce mois des fiertés, France TV nous offre une sélection de films LGBTQIA+ tels que But I’m a cheerleader, Close, Le secret de Brokeback Mountain, Carol et bien d’autres. Ces films engagés, qui racontent le parcours de personnages queers, sont essentiels pour mettre en lumière des personnes longtemps ostracisées du cinéma.
J’ai choisi de me pencher sur ces 4 films car ils abordent tous l’homosexualité de différentes façons, à des époques toutes différentes.
But I’m a cheerleader (1999) réalisé par Jamie Babbit dépeint l’histoire de Megan, forcée par ses parents d’aller en camp de conversion pour “redevenir hétérosexuelle” car ils la soupçonnent d’être lesbienne. Sorti en 1999, c’est un véritable acte politique de montrer l’homophobie aux Etats Unis puisque encore aujourd'hui, les thérapies de conversion sont encore légales dans les états les plus conservateurs !! Malgré un sujet très dur, le film est très drôle et très touchant, nous rappelant que ces prétendues thérapies ne sont que pure torture homophobe.
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Dans Close (2002) de Lukas Dhont, on suit deux jeunes garçons d’abord amis, mais qui finissent par tomber amoureux. C’est un film sublime sur la jeunesse, la découverte de soi et les premiers amours. Les politiciens conservateurs ont tendance à nous dire que les jeunes ne peuvent pas connaître leur orientation sexuelle avant d’être adulte mais ce film nous montre bien le contraire. C’est absolument essentiel de dépeindre des jeunes LGBTQIA+ au cinéma car encore aujourd'hui, beaucoup de jeunes adolescents sont perdus quant à leur orientation. Ce genre de films permet de libérer les tabous qui résistent et de montrer aux jeunes que quel que soit leur âge, ils peuvent assumer qui ils sont et qui ils aiment.
© Diapharma Films
Le secret de Brokeback Mountain (2005) de Ang Lee raconte l’histoire de deux hommes, tous deux fiancés à deux femmes qui se retrouvent pour surveiller un troupeau de moutons et tombent finalement amoureux. Ce film met en scène le poids du fardeau qu’est leur homosexualité qu’ils doivent malheureusement à tout prix cacher, et c’est absolument déchirant de les voir s’aimer en secret sans pouvoir vivre leur amour à la vue de tous. De plus, le film se déroulant en 1963, on peut aisément comprendre qu’à cette époque au fin fond de l’Amérique rurale, l’homosexualité était extrêmement tabou, et même considérée comme une maladie mentale.
Dans Close (2002) de Lukas Dhont, on suit deux jeunes garçons d’abord amis, mais qui finissent par tomber amoureux. C’est un film sublime sur la jeunesse, la découverte de soi et les premiers amours. Les politiciens conservateurs ont tendance à nous dire que les jeunes ne peuvent pas connaître leur orientation sexuelle avant d’être adulte mais ce film nous montre bien le contraire. C’est absolument essentiel de dépeindre des jeunes LGBTQIA+ au cinéma car encore aujourd'hui, beaucoup de jeunes adolescents sont perdus quant à leur orientation. Ce genre de films permet de libérer les tabous qui résistent et de montrer aux jeunes que quel que soit leur âge, ils peuvent assumer qui ils sont et qui ils aiment.
© Diapharma Films
Le secret de Brokeback Mountain (2005) de Ang Lee raconte l’histoire de deux hommes, tous deux fiancés à deux femmes qui se retrouvent pour surveiller un troupeau de moutons et tombent finalement amoureux. Ce film met en scène le poids du fardeau qu’est leur homosexualité qu’ils doivent malheureusement à tout prix cacher, et c’est absolument déchirant de les voir s’aimer en secret sans pouvoir vivre leur amour à la vue de tous. De plus, le film se déroulant en 1963, on peut aisément comprendre qu’à cette époque au fin fond de l’Amérique rurale, l’homosexualité était extrêmement tabou, et même considérée comme une maladie mentale.
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Carol (2015) réalisé par Todd Haynes se déroule dans les années 1950, une décennie tout aussi dégradante pour les personnes queer, et relate l’histoire de Therese et Carol, deux femmes que tout oppose mais qui tombent amoureuses. Todd Haynes montre bien l’homophobie, la lesbophobie et la misogynie qui régnaient en maîtres à cette époque, et donc l’impossibilité pour ces deux femmes de s’aimer librement.
Tous ces films racontent les parcours bouleversants de personnages souvent perdus, jugés qui ne souhaitent qu’une chose: être acceptés tels qu’ils sont sans avoir à se cacher. C’est nécessaire de réaliser des films mettant en avant des personnes queer pour mettre en lumière des minorités pendant longtemps (et même encore maintenant) harcelées. Il faut continuer à valoriser des films comme ceux ci, il faut continuer à propager l’amour, la tolérance et la diversité.
Carol (2015) réalisé par Todd Haynes se déroule dans les années 1950, une décennie tout aussi dégradante pour les personnes queer, et relate l’histoire de Therese et Carol, deux femmes que tout oppose mais qui tombent amoureuses. Todd Haynes montre bien l’homophobie, la lesbophobie et la misogynie qui régnaient en maîtres à cette époque, et donc l’impossibilité pour ces deux femmes de s’aimer librement.
Tous ces films racontent les parcours bouleversants de personnages souvent perdus, jugés qui ne souhaitent qu’une chose: être acceptés tels qu’ils sont sans avoir à se cacher. C’est nécessaire de réaliser des films mettant en avant des personnes queer pour mettre en lumière des minorités pendant longtemps (et même encore maintenant) harcelées. Il faut continuer à valoriser des films comme ceux ci, il faut continuer à propager l’amour, la tolérance et la diversité.
Chloé
Écrit le
5 juin 2025
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